Peu d’événements avérés marquent l’histoire de Castelmaurou dans les temps anciens.

Au XIIIème siècle, le nom du village apparait dans une donation faite aux évêques de Toulouse, à côté de Balma, Rouffiac, Gragnague, Montpitol. L’évêque de Toulouse est donc le seigneur de Castelmaurou et dispose de la juridiction haute et basse sur la commune. Il semble que le village ait été vendu par son propriétaire l’archevêque de Toulouse en 1785 à Jacques François Martin de Nicol qui devient baron de Castelmaurou.

Au XVIIIème siècle, on note la présence des trois châteaux qui existent encore aujourd’hui sur la commune : celui de Preissac, de Rouïs (aujourd’hui en ruine) et celui de Nicol, ainsi que de quelques belles demeures, Resseguier, Cheverry, le Comis, le Faget…
 

Le début de la construction de l’église actuelle date de 1832. Elle a pris la suite de la première église du village, située près des cimetières qui menaçait ruine et a été détruite en 1801. Terminée en 1840 elle nécessitait encore des travaux en 1860. Un nouveau presbytère a été acheté par la commune en 1855, situé à droite de l’église il a été occupé ensuite par la poste.

La mairie école a été achevée en 1867, avant de recevoir les deux extensions actuelles en 1908.

La création de la ligne de chemin de fer actuelle de Toulouse à Albi et du tunnel de 900 mètres (initialement de Toulouse à Lexos) passant sur le territoire a impliqué l’expropriation de 52 propriétaires. Le conseil municipal est intervenu sans être entendu pour obtenir que la gare soit à Castelmaurou et non à Gragnague ou qu’au moins qu’une halte soit prévue à l’entrée du tunnel. 

Place de la mairie et église

Moulin

Au XIXème siècle, on notait la présence de 3 moulins situés sur les points les plus hauts du territoire. 

Les deux premiers sont déjà mentionnés en 1767 et arrêtés en 1833. Il s’agit du moulin du Commis, au lieu-dit actuel le Comis, détruit en 1869 et du moulin blanc, dont un chemin conserve encore le nom, détruit en 1876, situé à l’emplacement de l’actuel château d’eau. 

Le troisième moulin, est le moulin du fort, construit en 1833 quand les deux autres sont arrêtés. Bien qu’apparaissant sur la carte postale qui date de 1915, il a sans doute cessé de fonctionner vers 1899.

L’événement le plus dramatique pour la commune a eu lieu le 27 juin 1944 quand une compagnie de réserve de la division SS Das Reich, stationnée à Castelmaurou a fusillé, au bois de la Reulle, quinze résistants extraits de la prison Saint Michel de Toulouse. 

Plus d'information sur cet évènement en consultant :
- le document Castelmaurou (Haute-Garonne), Bois de la Reulle, 27 juin 1944 (Source : Maitron)
- le site internet du groupe de recherches Gragnague/Castelmaurou

Bois de la reulle
Mairie

La population du village, autour de 800 habitants au moment de la révolution, n’a cessé de baisser pour atteindre seulement 600 habitants avant la 2ème guerre mondiale. 

Elle était de 918 en 1968, 1458 en 1975, 1611 en 1982, 2849 en 1990, 3257 en 1999 et de 4508 en 2023.